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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 19:47

C’est l’histoire de monstres.

 

bakemonogatari-01.png

 

Bakemonogatari, c'est l'histoire de Koyomi Araragi, un étudiant de troisième année qui est presque un être humain dans le sens où il fut un vampire par le passé. L'histoire commence le jour où il voit tomber des escaliers l'une de ses camarades de classe, Hitagi Senjôgahara. Il la sauve d'une chute périlleuse, mais, à la plus grande surprise de Koyomi, celle-ci ne pèse rien ! Après quoi, cette dernière, d'habitude silencieuse, le menace et lui intime de garder le silence. Ce dernier refuse de rester indifférent et lui propose de l'aider à résoudre son problème. – source : Animeka –


Année de production : 2009

Studio : Shaft

Auteur : NisiOisiN

Durée : 15 épisodes de 25 minutes

 

Bakemonogatari vient d’une série de light novels écrits par Nisio Isin dont il n’est que la première partie. Tous les autres romans sont également destinés à être adaptés en anime ou film d’animation. Cette première partie se compose de 5 aventures clairement découpés en arcs chacun s’intéressant aux soucis d’un personnage particulier. Les histoires en elles-mêmes arrivent habilement à renouveler l’idée d’esprits en proposant des entités originales aux attributs et pouvoirs réinterprétés d’une belle façon. Il est d’ailleurs à noter que les réflexions sur les kanji sont relativement nombreuses et intéressantes, même si difficiles à comprendre pour la majorité d’entre nous. Pour suivre ces aventures, les personnages, majoritairement féminins, sont également d’une grande qualité. Leur caricature assumée permet de pousser plus loin leur personnalité et leurs désirs profonds jusqu’à en faire des personnages jamais vus. De plus, le scénario a assez d’intelligence pour ne pas laisser de côté les personnages déjà vus et leur donne des apparitions et une importance constante. Senjougahara est surement la plus marquante, à travers son masque de tsundere, elle offre des dialogues d’une excellence rare. Si Bakemonogatari se fait fort d’histoires et de personnages réussis, sa principale qualité vient bien de ses dialogues. Cela n’est possible que grâce au personnage principal masculin, Araragi, qui ne se contente pas d’être un figurant parmi toutes ces fortes personnalités féminines. Il permet aux dialogues de se renouveler en permanence. Cela va jusqu’à permettre la réalisation d’épisodes ne se déroulant que dans un unique endroit, composés d’un long dialogue, mais qui se révèle passionnant. Digne du théâtre. Mention spéciale également à l’histoire amoureuse de la série, qui ne perd pas de temps pour se développer, qui est d’une honnêteté rare, et qui offre un épisode 12 magnifique.

 

bakemonogatari-02.jpg

 

Parler du scénario avant la réalisation est une chose difficile dans le cas de Bakemonogatari car son style et sa direction artistique sont clairement parmi les plus originales de ces dernières années. Après un premier épisode se voulant volontairement fouillis et bordélique, on rentre dans un univers assumant parfaitement ses folies. On croise donc de nombreuses références au travail de story-board ou de l’animation à travers des panneaux entrecoupant brutalement les scènes. Les textes au début de chaque épisode sont parfaitement illisibles car trop rapides, cela nous obligeant à ne sauvegarder que quelques mots dans notre mémoire. Les plans jonglent entre modèles stylisés, photographies, patte graphique du milieu du XXème siècle et technique actuelle, elle-même de très haut niveau. Les très rares combats offrent des chorégraphies d’une folie et d’une exagération magnifique. Le chara-design se place au même niveau et donne des personnages au charisme certain. On a véritablement l’impression que chaque plan est étudié différemment, donnant des angles de caméras peu crédibles mais parfaitement assumé encore une fois. C’est d’ailleurs grâce à ce genre de choses que les dialogues sont dynamiques et ne laissent pas le spectateur s’ennuyer. Enfin, les décors offrent un univers totalement irréaliste mais à l’architecture juste superbe. On sent réellement la recherche artistique dans leurs formes et agencements.

 

bakemonogatari-03.jpg

 

Au niveau de l’ambiance sonore, les thèmes musicaux sont également très originaux et spéciaux. Ils collent parfaitement aux scènes et aux effets de mise en scène. Les génériques ont la bonne idée de proposer un opening différent selon l’arc, chanté par le personnage concerné, et un ending d’une patte artistique plus qu’agréable. Au niveau des doubleurs, la qualité rejoint la quantité. Araragi est joué par Kamiya Hiroshi (Quon de Towa no Quon ; Otonashi de Angel Beats !), Hachikuji par Kato Emiri (Kagami de Lucky Star), Hanekawa par Horie Yui (Ayu de Kanon ; Minori de Toradora), etc.

 

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star

 

Finalement, Bakemonogatari possède déjà un scénario intéressant et bien pensé mais arrive également à le sublimer grâce à une réalisation hors-norme. Véritable champ d’expérimentations, tout est parfaitement assumé et offre au spectateur quelque chose qu’il n’a jamais vu. Si la qualité des scénarios n’est peut-être pas égale d’un arc à l’autre, ils restent tous néanmoins intéressants et creusent un univers qu’on ne cesse de vouloir découvrir. Le genre de série indispensable pour l’expérience qu’il offre.

 

 

 

team dybex

Série licenciée par Dybex mais la série n'est toujours pas disponible en DVD au jour d'aujourd'hui.

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