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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 10:39

C’est l’histoire d’imposteurs.

 

nisemonogatari-01.png

 

Toujours soumis au bon vouloir de Senjôgahara, Koyomi Araragi se retrouve un beau matin enchaîné par cette dernière. Ne connaissant par la cause de cette soudaine envie, il remonte dans ses souvenirs afin de se remémorer les derniers évènements passés. Il se souvient ainsi de ses rencontres pimentées avec Hachikuji, Sengoku ou encore Kanbaru. Il lui revient également en mémoire les diverses discussions de la journée avec ses deux sœurs, Karen et Tsukihi. Ces dernières, ayant un grand sens de la justice se retrouvent confrontées à un problème majeur semblant tourner autour d'un homme mystérieux nommé Deishû Kaiki. Koyomi finit par comprendre que ses deux sœurs ont mis les pieds dans un univers surnaturel et dangereux dont elles ignorent tout. – source : Animeka –


Année de production : 2012

Studio : Shaft

Auteur : NisiOisiN

Durée : 11 épisodes de 24 minutes

 

Nisemonogatari reprend la formule de son grand frère, à savoir des personnages francs, des runnings gags savoureux et un univers fantastique aussi mystérieux qu’intéressant. Alors que Bakemonogatari comptait 5 histoires pour autant de personnages à introduire, Nisemonogatari n’en compte que deux et se concentre sur les deux jeunes sœurs d’Araragi qu’on avait déjà entraperçues. Il faut d’abord saluer le travail fait pour garder sur le devant de la scène les personnages de la première saison en les faisant réapparaitre régulièrement grâce à l’humour qui les caractérise tant. On repart ainsi pour des délires loli avec Hachikuji, les humeurs dépravées de Kanbaru, ou encore les hormones de Sengoku. Non seulement limités à ce rôle, certains arrivent à conserver une importance scénaristique et à épauler Araragi. Evidemment, Senjougahara reste elle-même et nous fait profiter de ses dialogues savoureux. J’ai particulièrement adoré le personnage de Shinobu qui arrive à faire transparaitre sa dimension séculaire tout en gardant son physique lolita. A côté de ces personnages au charisme certain, les deux sœurs ont malheureusement du mal à s’imposer. La justice de Karen et l’hystérie calme de Tsukihi  en deviennent presque trop ordinaires en comparaison aux lycéennes et n’offrent pas assez de moments mémorables pour se placer à leur niveau. De plus, les moments comiques avec Araragi rentrent trop dans le même genre comique qu’avec Kanbaru ou Hachikuji, on aurait préféré quelque chose de plus original que l’ambiguïté frère/sœur. Même si on connait l’esprit légèrement pervers d’Araragi, il est bien trop mis en avant avec ces dernières. Au niveau des histoires en elles-mêmes, elles sont intéressantes et permettent d’intégrer des antagonistes originaux comme Kaiki. Certains moments sont mémorables et on sent l’évolution des personnages et de leurs relations. Mettons en avant la morale de la saison très marquée dans la philosophie orientale, pas si simple à saisir mais donnant un sens à tous les épisodes de la saison.

 

nisemonogatari-02.jpg

 

Au niveau de la réalisation, que dire que plus que la critique sur Bakemonogatari. La qualité est au rendez-vous et on retrouve la même patte graphique. La surprise est certes passée, mais l’originalité est toujours là. La série est toujours aussi agréable à suivre, les nouveaux décors et personnages sont tout aussi soignés que dans la première saison.

 

nisemonogatari-03.jpg

 

Au niveau de l’ambiance sonore, on retrouve des thèmes de Bakemonogatari mais les originaux sont aussi très bons. Le thème de Kaiki en particulier est excellent et sublime le personnage. On retrouve les mêmes doubleurs, avec notamment l’arrivée de Sakamoto Maaya (Maria de Evangelion X.0 ; Lal’C de Diebuster ; Haruhi de Ouran High School Host Club) pour Shinobu. Donnant un véritable corps au personnage, elle contribue sans l’ombre d’un doute à l’arrivée fracassante du personnage dans la série, se plaçant à mon goût directement dans les meilleurs. Les génériques suivent la même politique que dans Bakemonogatari, avec un opening différent par personnages. Encore plus originaux et travaillés, les deux openings des sœurs se dotent d’une véritable recherche graphique et de chansons parfaitement adaptées.

 

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star

 

Finalement, Nisemonogatari fait honneur à la série naissante en proposant ce qui a fait le succès de la première saison tout en réussissant à la renouveler. En mettant plus en avant l’humour, peut être au détriment d’une intrigue complexe, elle peut décevoir. Toutefois, force est de constater que la morale de fin arrive à proposer une recherche incontestable dans le scénario. Les personnages plaisent toujours autant et continuent à faire rire et à étonner grâce à leurs frasques qui ne lassent pas une seconde. Il ne faut pas oublier l’excellence de la réalisation même si elle reprend les formules de la première saison.

 

 

team dybex

Licenciée par Dybex, la série ne profite toutefois pas encore de DVD, comme Bakemonogatari.

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